Selon les médias, plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées, dont des militants et une députée. Certains ont été relâchés en fin de journée, après avoir été envoyés dans des commissariats à l’autre bout de la préfecture d’Alger. Comme chaque semaine, les entrées de la capitale étaient filtrées par des barrages de police et de gendarmerie.
Mais ce vendredi, le nombre de policiers et de fourgons bleus présents dans le centre-ville d’Alger est plus important que d’habitude. Les manifestants racontent avoir été fouillés, certains se sont vu confisquer leurs drapeaux. L’accès à la place de la Grande Poste était complètement bloqué. Le parvis du monument a d’ailleurs été fermé par des barrières pendant la semaine par les autorités qui expliquent que les marches risquent de s’affaisser.
Malgré ce dispositif sécuritaire, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé tout l’après-midi dans le calme dans la capitale en scandant des slogans qui étaient principalement dirigés contre le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah.