Les membres de ce comité ministériel nouvellement créé sont au nombre de 15. Ils viennent de plusieurs univers: départements ministériels dont la sécurité, la défense nationale, leaders d’opinion, religieux et société civile.
Son rôle est d'évaluer entre autres la menace et d'identifier les zones affectées par l’extrémisme violent ou les zones à risque. Ce qui se passe dans certains pays voisins ou de la sous-région fait peur et le Togo veut anticiper.
Il faut prendre les mesures idoines, car les indicateurs sont tous au rouge et les réseaux alertent au plus vite. Mi-avril, les services de renseignement burkinabè ont mis la puce à l’oreille des autorités togolaises. Le président de la République, devant les députés à la veille de la fête de l’indépendance, a confirmé que des jihadistes avaient été arrêtés par les services de sécurité togolais.
L'inquiétude grandit et l’alerte est prise au sérieux au plus haut niveau. Il faut aller vite et mettre en confiance les populations vulnérables ; cela nécessite le dialogue entre pouvoirs publics et les populations exposées ; les patrouilles sont renforcées sur les frontières et aux grands points de rassemblement comme à Bè, sur les marchés et aux abords des grands hôtels.