Si beaucoup évoquent la piste de l'enlèvement terroriste, les autorités béninoises, elles, « n'écartent pour l'instant aucune hypothèse ». « Nous travaillons sur toutes les pistes », explique le porte-parole de la présidence du pays, Wilfried Houngbedji.
Pour ce qui est du véhicule calciné, retrouvé de l'autre côté de la frontière, à Diapaga, au Burkina Faso, « Nous ne sommes pas plus avancés », poursuit le porte-parole de la présidence béninoise. Rien ne permet, à ce stade, d'affirmer formellement qu'il s'agit de celui des deux touristes français. Deux enseignants en vacances qui ont donc été vus pour la dernière fois à bord d'un véhicule blanc de marque Toyota, mercredi dernier, alors qu'ils partaient en excursion dans le parc de la Pendjari avec leur guide.
Les recherches se poursuivent activement dans la zone. Les moyens mobilisés ont été renforcés. Il n'y a pas plus de précisions sur l'ampleur du dispositif déployé ni sur le périmètre au sein duquel s'étendent les recherches. Cotonou et Paris jouent la carte de la discrétion. Et pour cause, conclut Wilfried Houngbedji, le porte-parole des autorités béninoises : « Nous savons qu'il y a encore des vies en jeu dans cette affaire ».