Ce rapport montre clairement que l'effondrement de la biodiversité est en premier lieu dû aux changements d'utilisation des sols, occasionnés par l'agriculture et surtout l'agriculture intensive.
Autre cause importante, cette fois ci pour les espèces marines, celle de la pêche ou plutôt la surpêche. Neuf espèces de poissons sur dix sont au maximum de leur exploitation possible.
Dans les forêts du bassin du Congo par exemple, la démographie en augmentation et le prélèvement des ressources mettent en danger de nombreuses espèces, comme le montrent certaines études.
« On sait que ne serait-ce que par la démographie et l’exploitation agricole traditionnelle, des modèles et des scénarios un peu catastrophe ont été publiés récemment sur le devenir de ce massif forestier dont on sait qu’il est déjà très exploité au niveau de la biodiversité avec une forte exploitation directe de la viande, du poisson, etc… Donc, des pressions qui sont fortes », souligne Jean François Silvain, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité.
Les pays africains se sont montrés très demandeurs d'actions lors de cette session. Ils auront l'occasion de montrer leur détermination en 2020, en Chine, pour la mise en action de ce rapport.
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