Au pouvoir depuis un an, Cyril Ramaphosa veut définitivement tourner la page des années Zuma avec ces élections. « Nous devons choisir. Soit nous retournons vers un passé rempli de corruption. Soit nous choisissons d’avancer vers un avenir de paix, stabilité, d’emploi et de progrès. »
Pour Patrick Simelane, Ramaphosa est tout simplement l’homme providentiel pour le parti et le pays. « C’est un bon visage pour l’Afrique du Sud. Avant qu’il arrive, il y avait beaucoup de problèmes dans le pays et qui pénalisaient le parti. Donc il apporte un nouvel espoir pour l’ANC et l’Afrique du Sud. »
Ramaphosa n’aura pas d’état de grâce en cas d’élection assure Benjamin, venu au meeting avec sa famille. « La plupart de nos leaders sont corrompus. On le sait. Et on espère des changements. Car on vote pour eux, mais ils ne font rien à part détourner l’argent du contribuable. »
Dans les travées, on entend dire qu’il n’y aura victoire de l’ANC que si le parti dépasse les 65% mercredi prochain.