Il reste moins de 48 heures aux deux parties pour trouver un accord. C’est en tout cas le délai qu’elles se sont fixé.
Premier point épineux et pas des moindres, la durée de la transition. Les civils souhaitent voir cette période s’étendre sur quatre ans, quand les militaires eux en proposent la moitié.
Puis, il y a les termes du Conseil de souveraineté conjoint à négocier : d’abord le nombre de ses membres, ensuite le partage de sa composition entre civils et militaires, puis les compétences attribuées à chacun et enfin, gros morceau de ces futures négociations, le choix de celui qui incarnera la présidence du Conseil.
Cette décision est importante, car le Conseil conjoint devra assurer toutes les fonctions qui touchent à la souveraineté nationale, comme nommer les ambassadeurs, les procureurs de la République ou encore tout simplement déclarer la guerre.
L’issue de ces négociations déterminera donc un nouveau rapport de force entre civils et militaires. Et pendant ce temps, la place du sit-in, elle, ne désemplit pas.