Henri-Thomas Lokondo n’y va pas par quatre chemins. Il évoque l’absence de primaires au sein de sa famille politique, le FCC. Des primaires qui, dit-il, auraient pu permettre à chacun d’exprimer ses ambitions et de dégager ainsi un candidat consensuel pour représenter les couleurs de la plate-forme politique.
Ainsi, Henri-Thomas Lokondo annonce qu’il sera candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, candidat indépendant s’entend, pour affronter celle qui a été désignée par l’autorité morale du FCC : « Je suis motivé, parce qu’il y a beaucoup d’amis députés nationaux qui m’ont demandé d’être candidat. Et s’ajoute à cela une large opinion nationale, parce qu’ils pensent pouvoir imprimer une autre dynamique au sein de l’Assemblée pour ce qui concerne particulièrement la partie contrôle. Comme vous savez, l’Assemblée nationale a deux prérogatives : légiférer et contrôler. »
Successivement sénateur puis député national de l’ex-majorité présidentielle, Henri-Thomas Lokondo s’est fait remarquer dans les deux chambres du Parlement pour ses pertinentes interventions.