César Antonio Fernandez faisait partie des quatre premiers missionnaires de la communauté des Salésiens de Don Bosco, arrivés en 1982 au Togo.
Les bons souvenirs laissés par le père César Antonio Fernandez dans la communauté où il a été successivement curé et responsable ne manquent pas. Le père Boris Togbé en parle avec émotion.
Un homme « attentif aux pauvres »
« C’est un choc, dit-il. Il a œuvré très fort au sein de la province. Il vivait dans la pauvreté totale. Il préférait marcher à pied que de prendre la voiture ou la moto. Il était très attentif aux pauvres et aux jeunes », se souvient-il.
Missionnaire dynamique, César Antonio Fernandez a bourlingué entre Lomé, Abidjan et Bobo Dioulasso. A la maison Don Bosco, à Akodéssewa, où il a travaillé à deux reprises, Bertin était souvent avec lui.
« Il aimait les jeunes et le basket. Il jouait avec nous parfois. Il gagnait beaucoup. Nous aussi », dit-il avec beaucoup de tristesse dans sa voix.
Un hommage en musique
Depuis 2016, le père César Antonio Fernandez était envoyé en précurseur à Ouagadougou pour préparer l’installation de la communauté. Il a fait le compte rendu de l’avancement des travaux à leur dernière rencontre tenue à Lomé, du 8 au 13 février dernier.
Daniel, petit garçon d’environ 14 ans, a connu le père César à l’âge de cinq ans. Il faisait de la musique avec lui. Samedi soir, c’est avec sa flûte qu’il est venu pour lui rendre hommage.