Pour le président Mnangagwa, la situation au Zimbabwe est désormais sous contrôle.
A demi-mot, le chef de l’Etat promet d’enquêter sur d’éventuels abus commis par ses forces de sécurité mais maintient que les violences du mois dernier étaient planifiées.
« L’alliance du MDC a toujours dit - même pendant la campagne électorale, l’année dernière – que s’ils ne gagnaient pas, ils créeraient des problèmes. Donc, ces violences sont dans la continuité de ce que l’opposition a toujours voulu. Ils veulent un changement de régime », a-t-il déclaré.
A Addis Abeba, le chef de l’Etat a plaidé, auprès de ses pairs, pour une levée des sanctions européennes et américaines qui, selon lui, empêchent le développement de son pays.
« Nous avons demandé aux pays membres de la SADC et à l’Union africaine de nous aider à convaincre ces pays qui nous ont imposé des sanctions, les convaincre que cela a un impact négatif sur la population », a-t-il souligné.
La SADC a apporté son soutien au président zimbabwéen, reconnaissant ses efforts pour engager un dialogue national et pour relancer le pays tout en appelant à la levée des sanctions, qu’elle juge illégales.