C'est sur Twitter qu'Oby Ezekwesili a annoncé son retrait de la course à la présidentielle. Une succession de messages, publiés jeudi matin. Messages dans lesquels l'ancienne ministre de l'Education sous le président Olusegun Obansajo, explique se retirer après « de vastes consultations avec des dirigeants de divers horizons à travers le pays ».
L'ancienne vice-présidente du département Afrique de la Banque Mondiale, cofondatrice du mouvement « Bring Back our Girls », annonce qu'elle va désormais se concentrer sur « la construction d'une véritable coalition d'opposition ». Coalition qui se poserait en alternative aux deux grands partis, à savoir : le Peoples Democratic Party (PDP) d'Atiku Abubakar et le All Progressives Congress (APC) de Muhammadu Buhari.
« C'est devenu une nécessité plus que jamais », estime celle qui fut pressentie pour recevoir le Prix Nobel de la paix en 2018 pour son travail contre la corruption (elle a fondé l'ONG Transparency International).
Sur les réseaux sociaux, cette déclaration de Madame Ezekwesili fait renaître l'espoir de voir une autre force d'opposition après l'échec, l'année dernière, de PACT, une initiative portée par plusieurs petits candidats. Mais à trois semaines du scrutin présidentiel, difficile de faire émerger un véritable challenger.