Les variétés sauvages de café sont indispensables pour les producteurs de café. Elles possèdent en effet les gènes nécessaires pour développer des cafés résistants aux maladies et aux changements climatiques. Ironie de la situation, il n'est pas sûr que ces précieux caféiers sauvages résistent eux-mêmes au réchauffement climatique.
Sur 124 espèces de café sauvages, 75 sont menacées, c'est à dire 60 %. Ils souffrent des périodes de sécheresse prolongées, mais font aussi les frais de la déforestation qui elle aggrave le changement climatique. C'est donc un cercle vicieux. La propagation de maladies et d'espèces nuisible représente un danger supplémentaire.
Les chercheurs alertent sur les énormes risques socio-économiques en jeu, si les quelque 100 millions de cultivateurs de café dans le monde perdent leur capacité à produire du café ou à en tirer profit. Ils appellent donc à l'action : pour eux, il faut à tout prix conserver ces variétés sauvages. De quelle manière ? La réflexion est lancée.
→ Lire l'étude de Royal Botanic Gardens Kew publiée dans Sciences Advances