Trois jours de grève marqués par un regain de violence. Dès lundi, des heurts ont éclaté entre police et manifestants qui avaient érigé des barricades.
Le QG du principal parti d’opposition, le MDC a été incendié dans la capitale. Et toute la journée, mercredi, les commerces du centre d’Harare sont restés fermés.
Plusieurs organisations des droits de l’homme parlent de répression violente et rapportent de nombreuses arrestations. Dont celle du leader des manifestations antigouvernementales de 2016, Ewan Mawarire, comme l’a confirmé son avocate Beatrice Mtetwa.
Les autorités ont pour leur part justifié l'intervention des forces de l'ordre, dénonçant un complot contre le régime.
Quant au président Emmerson Mnangagwa, en visite en Russie, il s'est dit « profondément attristé » par ces manifestations violentes. Le chef de l'Etat zimbabwéen doit ensuite se rendre au Forum économique mondial de Davos.