Dans tout le périmètre du centre-ville, dans les quartiers comme Bacongo et Makélékélé qui donnent sur le fleuve Congo et font directement face à Kinshasa, la fréquence de RFI est presque inaudible. Les auditeurs ont de la peine à écouter les journaux et autres émissions. Ils se disent agacés.
« C’est RFI qui nous donne des informations depuis qu’on n’a plus d’autres chaînes comme avant (allusion faite à Africa numéro 1, ndlr). Mais, depuis qu’on a coupé la fréquence (à Kinshasa) c’est vraiment regrettable ; on ne suit plus très bien et la fréquence est même brouillée à Brazzaville. C’est déplorable. Quand Kinshasa brouille, Brazzaville c’est le malheur », se désole un auditeur. « Vraiment on est mal à l’aise parce qu’on a besoin d’écouter les informations à chaque instant. Mais, présentement, on n’a pas la possibilité de bien entendre », se lamente un autre.
Quand on s’éloigne du centre-ville par exemple dans la zone du CNRTV, le Centre national de radio-télévision, le son est agréable. Mais, il est perturbé au-delà, notamment à Massengo ou encore dans la banlieue nord de Kintélé. Les auditeurs exigent que les choses soient corrigées le plus vite possible. « On ne comprend vraiment pas le réel problème, mais on veut que la fréquence soit rétablie au plus vite », lâche encore un fidèle auditeur de RFI. A Pointe-Noire, la deuxième ville du Congo qui partage la même fréquence 93.2 que Brazzaville, quelques auditeurs contactés affirment que tout est dans l’ordre.