« Nous avons pris des mesures sévères et les auteurs présumés ont été arrêtés », a annoncé le 25 décembre le ministère des Affaires étrangères sud-soudanais après l'agression de trois observateurs étrangers du processus de paix par des membres des forces de sécurité.
Le gouvernement sud-soudanais a toutefois refusé de donner plus de détails. Il a simplement déclaré qu'une enquête était en cours, que les résultats seraient rendus publics et que les coupables passeraient en justice.
Mawien Makol Ariik, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a voulu rassurer la communauté internationale en rappelant que les autorités étaient responsables de la sécurité des observateurs.
Impunité des soldats sud-soudanais
Dans la foulée, peut-être pas par hasard, le ministre de l'Intérieur a demandé aux policiers de respecter les étrangers qui sont dans le pays. Michael Chiangjiek leur a ordonné de ne pas les discriminer et au contraire, de les protéger.
Dans cette affaire, Juba marche sur des oeufs tant les protestations avaient fusé de toutes parts la semaine dernière. De multiples institutions et pays étrangers avaient condamné ces actes.
L'affaire était remontée jusqu'au Conseil de sécurité des Nations-unies. Elle s'ajoute à la longue liste de crimes commis par les soldats sud-soudanais, souvent comparés à des soudards agissant dans une impunité quasi-totale.
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