Deux policiers seront théoriquement présents aux abords de chacun des quelque 75 000 bureaux de vote selon le ministre de l'Intérieur Henri Mova. D'autres seront déployés dans plusieurs sites jugés stratégiques ainsi qu'aux postes-frontière.
Des frontières terrestres qui seront bouclées de minuit à minuit le jour du scrutin, explique le ministère. « Nous devons nous protéger de toute intrusion extérieure », justifie-t-il. Les vols internationaux seront en revanche maintenus.
L'armée congolaise sera également mobilisée en renforts, mais pas aux abords directs des bureaux de vote, promet le ministre. « Seule la police est autorisée à sécuriser de façon visible le processus électoral », explique-t-il. Le plan de déploiement précis de ces forces armées est tenu secret.
« Elles seront déployées et en alerte maximum partout où la répression sera nécessaire face aux groupes armés qui viendrait torpiller le processus », explique en Henri Mova. « Nous mettrons tout en branle pour décourager tout acte d'incivisme », prévient aussi le ministre.
Quant à la Monusco, interpellée lundi par l'organisation Human Rights Watch qui estime que la mission des Nations unies devrait « déployer des soldats de maintien de la paix dans les points chauds prévisibles » le jour du scrutin, elle fait savoir que des équipes chargées de recenser d'éventuelles violations des droits de l'homme seront sur le terrain, mais pas de casques bleus.