Avec notre envoyée spéciale à Katowice, Agnès Rougier
Les pays en développement demandaient une évaluation globale de leurs besoins financiers pour l'adaptation au changement climatique, les transferts de technologies, et l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Cette évaluation aura donc lieu tous les 4 ans, ponctuée par des ateliers bisannuels regroupant tous les pays.
Concernant le financement à court terme, le fonds vert pour le climat va être renfloué à hauteur de 10 milliards de dollars en 2019, donnant ainsi la possibilité aux pays africains de financer leur transition écologique ; et une nouvelle cible financière sera fixée à la lumière de la première évaluation, en 2020, à l'horizon 2025.
Enfin, tous les engagements financiers, ainsi que l'utilisation des fonds, devront s'inscrire dans un cadre commun, consultable sur le site internet du secrétariat des Nations unies pour le climat, ce qui assurera la transparence et évitera tous malentendus.
L'Afrique est donc plutôt satisfaite de cet accord, mais des sujets importants devront néanmoins être discutés au fil des réunions, en particulier la question des pertes et dommages dus au changement climatique, et l'objectif mentionné par le Groupe des scientifiques pour le climat, le GIEC, qui préconise de tout faire pour ne pas dépasser une hausse de température de 1,5° sous peine de rendre la planète invivable.