Un « merci général au Quai d'Orsay », c'est le message que Sébastien Chadaud-Pétronin a adressé hier devant la presse. « Ils font leur travail, ils sont aux ordres, ce n'est pas une position facile pour eux » a-t-il précisé.
Des propos qui sonnent comme la fin d'une partie qui s'est jouée entre lui et le ministère français des Affaires étrangères. Depuis plusieurs mois en effet le fils de l'otage a multiplié les déplacements au Sahel. Et ce avec le soutien inédit du Quai d’Orsay, soutien financier notamment.
Grâce à ses derniers aller-retour, il dit avoir établi un canal de négociation entre lui et les ravisseurs. Via un intermédiaire malien, une proposition de rançon lui a été communiquée, proposition transmise à ses interlocuteurs français qui l'ont jugée « floue et indéterminée ».
Sébastien Chadaud-Pétronin n'ayant pas souhaité à ce stade leur donner tous les détails, le ministère a confié au fils de l'otage française ne pas être en capacité d'analyser le sérieux de la filière. Mais aucune piste n'est abandonnée pour retrouver Sophie Pétronin a précisé hier soir Emmanuel Macron, ajoutant qu'une telle démarche exigeait professionnalisme et discrétion, un message à peine voilé au fils de l'otage.