C'était une journée pluvieuse à Mbandaka ce jeudi. La sonorisation par exemple a mis du temps à se mettre en place au stade Bakusu et la mobilisation en a également souffert. Il a fallu attendre plusieurs heures pour voir du monde à l'aéroport de Mbandaka.
14H20, l'avion atterrit. Le cordon de sécurité ne tient pas longtemps. Les militants gagnent le tarmac, puis la piste. C'est difficilement que Shadary arrive à se frayer un passage pour rejoindre son cortège.
Encadré par les militants du Front commun pour le Congo, la police et l'armée,Emmanuel Shadary roule lentement jusqu'au stade déjà chauffé par des groupes musicaux.
15H35, l'homme fait son entrée. Il remercie la population de Mbandaka, qu'il dit connaître. « J'ai fait au moins 9 voyages. Je connais tous les territoires de cette partie du pays et je connais vos problèmes », a-t-il dit aux militants venus l'écouter.
En lingala, l'une des langues nationales, il a promis travail, éducation, route, stade de football et a beaucoup insisté sur la justice, au cas où il était élu président de la République.
Emmanuel Ramazani Shadary a appelé également les jeunes à sécuriser les installations de la Commission électorale indépendante et les machines à voter le jour du scrutin.