L’Union européenne et l'Etat français ont été les principaux contributeurs. Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères confirme : « La France, par le biais essentiellement de l’Agence française de développement, investira 500 millions d’euros au profit des priorités du G5 Sahel et des 40 projets qui ont été indiqués. »
Des projets déterminants pour la sécurité
Parmi ces projets, neuf sont déjà retenus pour la construction et le bitumage d’axes routiers dans trois zones transfrontalières: Mali-Mauritanie, la zone Mali - Burkina Faso–Niger, et la région Niger-Tchad. Pour le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, la réalisation de ces projets sera déterminante en matière de sécurité et de lutte contre la pauvreté : « Le sentiment d’injustice, de puissance et d’absence des perspectives facilite l’intrusion des terroristes et des extrémistes et leur permet de prospérer et de trouver des cibles potentiellement réceptives. »
Pas de date pour le décaissement
Aucune date n’a été fixée pour le décaissement de l’argent promis, alors que le G5 attend toujours une autre promesse faite l’année dernière à Bruxelles pour le financement de la force commune de défense.