Avec notre correspondante à Washington, Anne Corpet
« L’ambassade a travaillé étroitement avec le gouvernement de la République démocratique du Congo pour traiter la menace terroriste contre les installations américaines à Kinshasa, et considère qu’il est pertinent de rouvrir au public », peut-on lire sur le site de l’ambassade.
Contacté, le département d’Etat n’a pas souhaité apporter de précision supplémentaire sur la nature ou l’origine de la menace évoquée. Selon une source diplomatique qui souhaite rester anonyme, elle aurait été formulée à l’issue d’un interrogatoire de membres de l’ADF interpellés à Brazzaville, fin novembre. Ce groupe rebelle ougandais prône une interprétation radicale et violente du Coran, mais n’a jamais tenté de s’en prendre aux intérêts américains.
D’autres sources avaient initialement évoqué la piste de shebabs venus de Somalie.
Murées dans leur silence, les autorités américaines restent vigilantes : les services consulaires fonctionnent exclusivement sur la base de rendez-vous et la plus grande prudence est recommandée aux ressortissants des Etats-Unis qui se trouvent en République démocratique du Congo.