Selon Remis Dandjinou, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, le pouvoir ne pourra pas revenir sur les anciens prix comme l'exige la Coalition contre la vie chère.
Les Burkinabè devront patienter encore trois mois et en fonction des fluctuations du cours du pétrole pour observer un changement sur le prix du litre à la pompe. « Désormais, nous aurons une fixation des prix qui se fera tous les trois mois, explique le ministre. Pourquoi tous les trois mois ? Parce qu'il faut faire la moyenne de l'évolution du (prix) du baril sur le marché international pour ne pas avoir une indexation à la pompe qui soit trop fluctuante et permettre à l'Etat à la fois de continuer à garantir un minimum de subventions et de ne marquer la hausse ou la baisse que lorsqu'un certain nombre de seuils sont atteints.»
Selon le porte-parole du gouvernement, plusieurs mesures ont été prises pour amoindrir le choc de l'augmentation des prix au niveau des ménages. « Nous avons discuté avec les transporteurs, poursuit Remis Dandjinou, transporteurs de marchandises et transporteurs de personnes... Nous avons obtenu qu'il n'y ait aucun impact sur le transport. »
Les responsables de la Coalition contre la vie chère disent attendre les réponses officielles du gouvernement à leur plateforme avant de se prononcer sur ces mesures.