C’est souriant que le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération s’est présenté à la sortie du conseil d’administration du fonds Bêkou. « Le conseil d’administration nous a permis de voir avec tous les partenaires s’il y a lieu de prolonger ce fonds. Est-ce que cet instrument est pertinent pour continuer à travailler avec ? Manifestement les partenaires qui étaient autour de la table ont émis un avis favorable pour ce fonds qui aujourd’hui et demain pourra renforcer et consolider les acquis et renforcer la cohésion sociale. C’est ça qui est extrêmement important », explique Félix Moloua.
Le ministre a souligné l’importance pour le fonds Bêkou de se rapprocher des Centrafricains, demandant plus de collaboration dans les prises de décision. Ce qu’approuve le directeur général de la coopération internationale de la Commission de l’Union européenne. Pour Stefano Manservisi, le fonds doit désormais évoluer d’une intervention d’urgence à une intervention structurante. « J’en veux pour preuve essentiellement ce que l’on fait dans le secteur de la santé parce que là c’est l’exemple le plus évident. Que de la prestation de soin on passe de plus en plus à structurer les capacités de l’Etat centrafricain à fournir ce service à Bangui, et avec une dépense publique de l’Etat centrafricain de plus en plus importante », explique-t-il.
Le conseil d’administration a demandé un renouvellement de dix-huit mois pour le fonds. Les partenaires ont proposé environ 55 millions d’euros supplémentaires… Des engagements qui doivent encore être validés à Bruxelles.