A trois mois de l’élection présidentielle, le président Buhari relance sa guerre contre Boko Haram. Le chef de l’Etat est sous pression. Arrivé au pouvoir en mars 2015, il avait promis de mettre un terme à l'insurrection islamiste mais depuis quelques mois les attaques sont en forte augmentation.
Au moins 17 attaques ou tentatives d’attaques sur des bases de l’armée ont été dénombrées depuis juillet selon l’Agence France Presse.
Mercredi 28 novembre, le chef de l’Etat a félicité ses troupes réunies à Maiduguri. « Des progrès remarquables ont été fait pour rétablir la sécurité dans le nord-est du pays », a-t-il affirmé, avant de rendre hommage aux soldats tués lors des récentes attaques.
« Je vous assure que ce gouvernement est très conscient de la situation dans laquelle vous vous trouvez. Tout ce que je peux faire, c'est de vous encourager à continuer votre rôle de défenseurs de l'intégrité de ce pays, a lancé le président nigérian. C'est ce pourquoi vous avez prêté serment et c'est ce à quoi je me suis engagé en tant que chef des armées ».
Buhari s’est également engagé à collaborer avec les partenaires de la Force d’intervention conjointe multinationale dont le mandat est de lutter contre les islamistes.