Ils sont venus de tous les coins du Togo, plus d'une centaine à lorgner les 30 circonscriptions électorales.
Ils ont l'onction du parti au pouvoir pour défendre les couleurs du parti et ramener le plus de siège à l'issue des prochaines élections législatives. Pour Komi Sélom Klassou, le Premier ministre, ces deux jours de formation sont une occasion de se mettre en ordre de bataille pour mieux affronter les échéances à venir. « C'est une campagne rude qui va s'ouvrir en cette fin d'année, durant laquelle nos adversaires ne nous épargnerons guère », dit-il.
Omar Agbangba, candidat venu de Tchamba à plus de 300 km au nord de Lomé, respecte le choix de ceux qui boycottent ces élections. Pour lui, le pays ne doit pas faire du surplace : « Tout le monde ne doit pas faire la même chose au même moment, et je pense que c'est la vie politique qui est ainsi. On évoluera, les gens vont apprécier et l'avenir donnera raison à ceux qui pensent qu'il faut avancer. Le pays ne doit pas faire du surplace, le pays doit avancer. »
Deux jours de formation pour se familiariser avec le code électoral et surtout avec le rôle du député dans la nation. Pendant ce temps, la coalition de l'opposition mobilise ses militants pour dire non, à ces élections.