Les recherches se poursuivent pour retrouver les 79 élèves et les 3 encadrants enlevés lundi 5 novembre au petit matin par des hommes armés non identifiés.
Un responsable de l'église presbytérienne du Cameroun, le révérend Fonki Samuel Forba, a déclaré avoir parlé aux ravisseurs, mais ignorer leur identité. Des ravisseurs qui selon lui ne réclament pas de rançon. « Seulement, dit-il, la fermeture de l'établissement. »
Lors de la journée de mardi, selon un témoin, plus de 250 personnes se sont réunies dans l'enceinte de l'école secondaire Presbytérienne. Des familles et des proches des 79 élèves enlevés. « Ils demandaient à voir la liste des enfants portés disparus, a indiqué une source proche de l'établissement, mais l'administration de l'école a refusé pour éviter les effusions et la colère. »
Une mère de deux adolescents scolarisés et qui a tenu à garder l'anonymat y a passé la journée. « On n'a vu aucun enfant, a-t-elle raconté. Ils disent juste qu'ils vont bientôt nous les apporter. »
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a exhorté mardi à la libération immédiate des 79 élèves enlevés au Cameroun, renouvelant son appel à trouver une issue pacifique à la crise qui touche les régions anglophones du pays.