Ethiopie: HRW dénonce l'envoi de centaines de jeunes en camps de réhabilitation

Voilà qui colle mal à l'esprit d'ouverture impulsé par le Premier ministre Abiy Ahmed. Début septembre la police a procédé à l'arrestation arbitraire de 3 000 personnes à Addis-Abeba, alors que la ville était secouée par des violences qui ont fait une vingtaine de morts. Un tiers d'entre elles ont été envoyées dans des camps militaires pour ce qui ressemble à du bourrage de crâne, avant d'être libérées quelques semaines plus tard. Les explications de Felix Horne, chercheur pour Human Rights Watch qui a enquêté sur le sujet.

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