Fusils mitrailleurs et explosifs entre autres ont déjà été rendus, précise Youssoufa Mohamed Ali, le ministre de la Défense. « C'était une jeune fille qui s'est désignée volontaire : elle nous a ramené 600 cartouches, aussi six obus, aussi les mines plus les fils et plus des stupéfiants. On va procéder à des fouilles dans les différentes maisons soupçonnées, ça c'est les moyens classiques. Nous allons utiliser les moyens traditionnels : c'est de persuader et convaincre les parents de ramener les armes qu'ils ont à leur domicile. Nous allons utiliser des moyens spéciaux : de nouveaux matériels de détection des armes dans les maisons. »
Mahmoud Hafi, le ministre de l'Education qui a mené les négociations, se montre déterminé et pédagogue : « Si vous aviez idée du montant qu'on leur a proposé : à peine 300€ pour faire une opération pareille, mais c'est rien. Jusqu'alors la mesure de clémence est toujours là parce qu'il faut que ces jeunes-là soient rassurés, ce n'est pas eux qui nous intéressent, c'est les armes. C'est ceux qui détiennent les armes. Ils peuvent négocier. Ils peuvent vendre les armes à l'armée. On peut les acheter. Mais on ne peut pas laisser comme ça, ce n'est pas possible. Il faut bien comprendre : on n'est pas là pour sanctionner, on n'est pas là pour punir. »
Le président de la République est venu à Anjouan encourager les troupes militaires et faire le point sur la situation.