« Je viendrais laver mon nom de tout soupçon », déclare au New York Times Ajay Gupta, le frère ainé de la sulfureuse famille d'hommes d'affaires indiens. Depuis Dubaï où les trois frères se sont réfugiés en février dernier, il s'insurge : « Jamais nous n'avons proposé d'accords financiers aux ministres du gouvernement. »
Révélations fortes
Mais les différents témoins disent l'inverse devant la commission en Afrique du Sud. Des révélations fortes qui ont notamment coûté son poste au ministre des Finances le mois dernier.
Ajay Gupta suivrait les auditions de façon quotidienne depuis Dubaï, mais refuse d'y participer pour le moment. « J'ai peur d'être arrêté arbitrairement » se justifie-t-il. Alors il a proposé de témoigner à distance par vidéoconférence. Une offre refusée par la commission.
Asile inutile ?
Les frères Gupta sont en effet sous le coup d'un mandat d'arrêt en Afrique du Sud. Et leur asile à Dubaï pourrait bientôt se révéler inutile. Les Emirats arabes unis ont signé un accord d'extradition avec l'Afrique du Sud le mois dernier.