Cette frappe est la plus importante menée par Washington contre les islamistes shebabs, affiliés à al-Qaïda, en Somalie depuis celle de novembre 2017. Elle avait alors fait 100 morts parmi les combattants, selon le commandement militaire américain pour l'Afrique. L'armée américaine précise qu'il n’y a pas eu de victime civile lors de cette nouvelle opération.
Cette action américaine intervient après deux attentats suicides commis à Baidoa, dans le sud-ouest de la Somalie. Des attaques qui ont visé un restaurant et un café et fait au moins 16 victimes. Le communiqué de l'Africom ne dit rien sur la nature du lieu qui a été visé, mais des informations venant de Somalie parlent d'un camp d'entrainement des shebabs.
Ces frappes menées par des drones américains réduisent, selon l'Africom, « la capacité des shebabs à préparer des attaques, déstabilisent leur réseau d'influence et limitent leur liberté de manœuvre ». Les shebabs contrôlent des vastes zones rurales dans le sud-ouest de la Somalie.