Les candidats de l'opposition ne sont pas prêts à composer avec la Commission électorale nationale indépendante (Céni), la commission technique au sein de laquelle doivent se discuter les différentes questions sensibles avant la présidentielle du 23 décembre.
Réunis jeudi à Kinshasa, ils ont posé deux préalables. Martin Fayulu, candidat à la présidentielle, a lu la déclaration signée par les représentants des principaux leaders de l'opposition : « L’opposition réaffirme son exigence de vider au niveau du cadre des concertations les deux questions préjudicielles, la légalité de la machine à voter et la radiation de près de 10 millions d’électeurs sans empreintes du fichier électoral, avant la mise en place de la commission technique. »
Malgré cette crise de confiance vis-à-vis de la Céni, l'opposition n'a pas boycotté les élections et privilégie, jusque-là, la pression, même celle de la rue. La veille, au sortir de la réunion avec le président de la Céni, Corneille Nangaa, le candidat Vital Kamerhe avait parlé « des questions difficiles, mais pas insurmontables ».