La réunion entre le Conseil de sécurité et les membres du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a duré environ trois heures, vendredi.
François Delattre, ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l'ONU, qui conduit la mission du Conseil de sécurité, a qualifié la rencontre d'importante, sans en dire plus. « Nous avons eu une réunion approfondie, importante, qui marque une ouverture dans le concret de cette visite du Conseil de sécurité, a-t-il expliqué. Donc une bonne réunion qui a permis des échanges approfondis. »
Selon quelques participants à cette réunion, les membres du Conseil de sécurité ont dit à la Céni que la Monuco (la mission de l'ONU en RDC) était toujours prête à apporter son soutien logistique et technique pour parvenir à l'organisation d’élections crédibles en décembre.
Pour sa part, la Céni a répété la position du gouvernement congolais qui souhaite toujours se passer de l'appui de la communauté internationale. « En même temps, c’était l’occasion de dire que le gouvernement de la République a pris l’option de ne pas solliciter d’autres appuis financiers et logistiques des partenaires », a rappelé Corneille Nangaa, président de la Céni.
Les membres du Conseil de sécurité vont rencontrer les candidats à la présidentielle et espèrent parvenir également à un consensus sur l'utilisation ou non de la machine à voter, cet outil de vote par écran tactile qui doit être utilisé pour la première fois dans le pays lors des élections de décembre prochain.