Selon les autorités, la priorité ce sont les législatives prévues pour le 18 novembre. Pas de défilé militaire, une simple prise d’armes suffit. Le fonds fiduciaire dont la gestion est confiée au PNUD ne prévoit aucune dépense pour la fête d’indépendance.
Aristide Ocante Da Silva, ministre des Anciens combattants chargé de l’organisation des festivités, a déclaré : « Selon les informations disponibles, il n’y a aucune disponibilité financière dans le fonds fiduciaire. Les moyens dont dispose le ministère des Finances sont destinés à la Commission nationale des élections. Il n’y a donc pas de ressources financières disponibles pour l’organisation des festivités ».
Le gouvernement et ses partenaires avaient fixé d'un commun accord le budget pour les législatives de novembre 2018 et la présidentielle de mai 2019 à 7,5 millions de dollars, une somme que les autorités bissau-guinéennes veulent revoir à la hausse.
Mais combien existe-t-il réellement dans le fonds fiduciaire confié au PNUD, mystère. Ce flou expliquerait en partie les divergences entre le gouvernement bissau-guinéen et les représentants de la communauté internationale qui estiment que l’argent disponible suffit réellement pour lancer le processus. Un premier pas a été franchi avec le démarrage jeudi dernier du recensement, malgré le retard dans la mise en place des fonds promis par l’Union européenne et la Cédéao notamment.