Fin mai 2017, le Tchad, le Soudan et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés ont signé à Khartoum un accord tripartite pour le rapatriement volontaire des réfugiés soudanais vivant au Tchad et vice et versa. Un accord qui a ouvert la voie à un processus au cours duquel des représentants des réfugiés soudanais se sont rendus au Darfour pour évaluer la situation avant de décider de rentrer ou pas.
Fin avril 2018, les premiers réfugiés soudanais -qui ont fui le Darfour en 2003- ont été reconduits chez eux. Mais l’opération qui devait permettre le retour de quelque 300 000 Soudanais chez eux est suspendue depuis un moment.
« Ces défis comprennent la nécessité de disposer de mécanismes solides pour partager l’information sur les conditions dans les zones de retour avec les réfugiés, des difficultés logistiques dues aux pluies et le manque de financement pour l’opération, explique M. Mbili Ambaoumba, représentant du HCR au Tchad. La commission tripartite a noté que ce dernier défi est attribué en grande partie aux priorités des bailleurs de fonds liées aux multiples crises des déplacements dans le monde d’aujourd’hui ».
Une campagne de mobilisation de fonds sera organisée prochainement pour que d’ici la fin de la saison des pluies les opérations de rapatriement volontaire des Soudanais vers le Darfour reprennent.