La préoccupation de la coalition des quatorze partis de l'opposition, à cette étape de la mise en œuvre de la feuille de route de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), est de voir reconstituée la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui organise les élections du 20 décembre. Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la coalition des quatorze partis de l’opposition veut d’abord « un programme global. Ensuite, il faut faire en sorte que ce qui se fait en ce moment à la Céni, il faut se prononcer là-dessus. Il faut nous dire clairement que cela ne fait pas partie de la mise en œuvre de la feuille de route ».
Le gouvernement tient à l'organisation des élections dans les délais, la Céni contestée par la coalition de l'opposition est à cet effet à pied d'œuvre. Toutes les questions soulevées par la coalition de l'opposition seront réglées, affirme le représentant du facilitateur guinéen, Tibou Kamara : « Je pense que la question de la Céni trouvera certainement une solution lorsque nous en ferons le compte-rendu à nos deux chefs d’Etat, à savoir celui du Ghana et de la Guinée, parce que c’est le gage d’un climat de confiance beaucoup plus important au sein du processus et de la garantie aussi de la participation effective de l’opposition ».
Les facilitateurs, Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de la Guinée, sont annoncés à Lomé dans les prochains jours. Ils devront se concerter avec le président Faure Gnassingbé et faire progresser de façon inclusive le processus électoral.