L'Union pour la République (UPR), à l’issue du premier tour, totalise déjà 67 siéges sur les 157 que comptera le futur Parlement mauritanien.
Le parti au pouvoir a réalisé ses meilleurs scores dans le centre et l’est du pays. Il devra cependant attendre le deuxième tour programmé le samedi 15 septembre pour avoir idée précise sur la nouvelle configuration du Parlement.
Une assemblée qui sera marquée par l’entrée en force des islamistes de Tawassoul qui remportent 14 sièges sur les 31 raflés par les partis d’opposition.
D’autres formations de l’opposition retrouveront l’hémicycle après une absence de cinq ans en raison du boycott. Elles avaient boycotté les municipales et législatives de 2013. C’est notamment le cas du Rassemblement des forces démocratiques, le RFD d’Ahmed ould Daddah et de l’Union des Forces de progrès (FNDU) de Mohamed ould Maouloud.
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Seront également représentés au Parlement, le parti Adil (Pacte national pour la démocratie et le développement) de l’ancien Premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef et l’APP, Alliance populaire progressiste de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir.