Antoine Gizenga a été définitivement mis hors de course par la Cour constitutionnelle. Les juges ont donné raison à la Céni, ils ont confirmé les irrégularités relevées lors de l’examen de son dossier. Selon la Cour, plusieurs documents n’ont pas été signés de la main propre du candidat comme l’exige la loi, mais ils l’ont été par une autre personne : son fils Lugui.
Jean-Paul Moka, lui, a eu des problèmes pour prouver le paiement de la caution de 100 000 dollars non remboursables exigée aux candidats président de la République. Et pour le troisième arrêt, la Cour s’est déclarée incompétente.
Donc, seulement deux candidats ont eu gain de cause devant la Cour constitutionnelle : l’ancien Premier ministre Sammy Badibanga et madame Marie-Josée Ifoku. Cela amène alors à vingt et un le nombre de candidats qui devraient concourir à la magistrature suprême le 23 décembre prochain. Parmi eux, Emmanuel Ramazani Shadary du FCC, l’UDPS Félix Tshisekedi, Martin Fayulu de l’Ecidé et Noël Tshiani qui vient de la Banque mondiale.