Le verdict est attendu cette semaine.
Jean-Mobert Senga, chercheur sur la République démocratique du Congo pour Amnesty International, dénonce «une mascarade de procès». « C’est clairement un procès politique que l’on fait à des jeunes gens (qui) ont osé participer à des activités vues par les autorités comme critiques », nous explique Jean-Mobert Senga, joint par RFI.
Mais c’est un droit garanti à tous les Congolais par la Constitution congolaise et par le droit international, rappelle le chercheur: « ils n’auraient jamais dû être arrêtés, ils ont déjà été punis injustement en étant détenus pendant plus de six mois, au secret à l’Agence nationale de renseignement (ANR) et ensuite à la prison centrale de Kinshasa. La libération provisoire leur a été refusée ; pour nous ce sont des prisonniers de conscience dont la place n’est pas en prison ».
Rappelons que Carbone Beni, Grâce Tshionza, Cédric Kalonji, Mino Momponices et Palmer Kabeya avaient été arrêtés alors qu'ils sensibilisaient autour de la marche du 31 décembre 2017 initiée par le Comité Laïc de Coordination.