Plusieurs dizaines de militants de l'Union pour la nation congolaise (UNC) s'étaient rassemblés à 13h30, à la place du 30 juin, à quelques centaines de mètres du siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils scandaient le nom de Vital Kamerhe. Quelques minutes plus tard, ce dernier fait son entrée et va déposer son dossier de candidature.
Pour cette deuxième tentative à l'élection présidentielle, Kamerhe dit vouloir transformer la RDC. « Il nous faut cinq ans seulement pour que la République démocratique du Congo devienne le Brésil. Nous avons les atouts innombrables et inégalés », juge-t-il.
Face au candidat de la majorité présidentielle, qui n'est pas encore connu, Kamerhe plaide pour l'alternance à la tête du pays. Un changement qui a des chances d'arriver à condition, selon lui, que l'opposition désigne un candidat unique. Mais pour ce faire, il faut faire des concessions.
« La règle d'or, c'est la flexibilité. Mais aussi, chacun de nous devra brandir son programme et on va discuter comme des hommes en se regardant dans les yeux. Et au finish, ce sera comme l'élection du pape, il y aura de la fumée blanche », ajoute-t-il.
Vital Kamerhe est le quatrième à déposer sa candidature, après les indépendants Seth Kikuni, Alain-Daniel Shekomba et le candidat du Mouvement de libération du Congo, Jean-Pierre Bemba. L'opération de dépôts de candidatures se poursuit jusqu'à demain.