Au siège de l'Association pour les droits de l'homme et l'univers carcéral (ADHUC) où elle a regroupé les familles des treize enfants morts dans le commissariat de Chacona dans des circonstances qui restent à élucider, la société civile, par la voix d'Armel Malela, son porte-parole, a demandé que ces victimes soient dignement inhumées.
« La plateforme des organisations de la société civile demande qu'une cérémonie officielle de funérailles soit organisée dignement par le gouvernement, d'observer un deuil national en mémoire de ces jeunes Congolais sacrifiés », indique la déclaration des ONG.
Vendredi 3 août, le ministre de l'Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou a reçu les familles éplorées et leur a annoncé que le gouvernement prendra en charge les frais inhérents aux obsèques. Parent d'une victime Alexandre Okemba a participé à la rencontre. « Il (le ministre Mboulou) nous a demandé d'avoir vraiment beaucoup de maîtrise. Qu'on organise nos obsèques, ils (les hauts responsables) vont nous accompagner pour enterrer nos morts », a déclaré M. Okemba.
Le ministre Mboulou a promis que justice sera faite. L'enquête administrative ouverte après la tragédie suit son cours. La société civile tient à être associée à cette enquête dont les résultats sont attendus avec impatience.