Dans une déclaration, l’UPADS a qualifié le drame de Chacona de « folie meurtrière qui s’apparente à un terrorisme d’Etat ». Pascal Tsaty Mabiala, son Premier secrétaire, a réclamé la démission du ministre de la Communication et du procureur de la République pour « déclarations légères et mensongères » au début de cette affaire.
En revanche il a salué le travail des ONG sans lequel la vérité n’aurait pas éclaté : « Heureusement il y a eu la persistante de la société civile. Il faut les en féliciter. Ils (les animateurs de la société civile, ndlr) ont poussé jusqu’à leur dernier retranchement et nous ont donné finalement la véracité des faits. Cette cacophonie du gouvernement (déclarations contradictoires entre les ministres de la Communication et de l’Intérieur, ndlr) s’explique par l’agacement. Je crois qu’on devrait en tirer les conséquences. Et le premier, le ministre de la Communication, devrait pouvoir être relevé du gouvernement », a fait observer Tsaty Mabiala.
Presque une semaine après le drame deux familles ont indiqué qu’elles ignoraient où se trouvent les corps de leurs deux garçons pourtant régulièrement enregistrés dans la main courante au commissariat de Chacona. Elles ont fait la ronde des morgues sans succès et se proposent d’engager des poursuites judiciaires.
S’agissant de l’enquête, des personnes concernées de près et de loin dans cette affaire défilent à l’inspection générale de police où elles sont entendues sur procès-verbaux.