C'était une promesse de Christian Ntsay lors de sa prise de fonction : rencontrer les syndicats et parvenir à un apaisement. Après une heure d'entretien avec le chef du gouvernement et le ministre de l'Education, le syndicat des enseignants de Madagascar (SEMPAMA – Nosy) se dit « optimiste » : « Le Premier ministre a démontré qu'il avait la volonté de résoudre nos problèmes en nous recevant », indique Louise Gabrielle Rabia, porte-parole du syndicat.
A l'issue de cette réunion, un comité technique a été immédiatement mis en place. Composé de membres du syndicat, de représentants de la primature, du ministère de l'Education, de celui des Finances et de celui de la Fonction publique.
Sa mission : instaurer une feuille de route répondant aux requêtes des enseignants. Document qui doit être présenté mardi matin en conseil de gouvernement.
Leur principale revendication : obtenir une indemnité spéciale de 100 000 ariary, soit 25 euros, pour prendre en charge notamment leurs frais de logement ou de déplacement.
« Nous n'allons pas nous contenter d'un bout de papier », prévient la syndicaliste Louise Gabrielle Rabia. « Nous continuons notre mobilisation jusqu'à ce que les mesures soient appliquées », poursuit-elle.
Le syndicat des enseignants – éducateurs de Madagascar (SEMPAMA) qui n'a pas participé à cette réunion signale qu'il continue aussi la grève. Il appelle d'ailleurs à un rassemblement jeudi et vendredi.