Dans leur concertation, le Conseil national de suivi de l'Accord de la Saint-Sylvestre et le Premier ministre ont jugé utile de convoquer la tripartite CNSA-gouvernement-Ceni afin d'évaluer le niveau d'exécution de l'Accord de la Saint-Sylvestre.
« D’abord, voir ce qui concerne la décrispation. Sur la libération des personnes, qu’est-ce qui est fait, qu’est-ce qui n’est pas fait et pourquoi ce n’est pas fait, nous explique Joseph Olengankhoyi, le président du CNSA. (concernant) Ceux qui se trouvent à l’extérieur du pays ; qu’est-ce qui est fait, qu’est-ce qui n’est pas fait ».
Autres questions: la liste des partis et regroupements politiques autorisés à participer aux élections ainsi que le dédommagement de la population victime des violences liées à la dérive politique, sans oublier les divergences sur la machine à voter. « Donc, nous allons faire une 'autopsie' générale, poursuit Joseph Olengankhoyi, insistant sur le processus électoral proprement dit. Parce qu’en fait, ça, c’était des préalables d’après l’esprit de l’accord de ce processus électoral. Nous allons maintenant voir ce qui diverge dans notre classe politique, dont le phénomène de la machine à voter ».
Pour le président du Censa, il faut faire appel à la conscience des uns et des autres pour l'intérêt supérieur de la nation.