Deux jours après une poignée de main entre le président Salva Kiir et son rival Riek Machar, qui a suscité un peu d’espoir, l’optimisme est retombé. Tôt ce vendredi matin, le leader du mouvement d’opposition a fait savoir qu’il leur fallait plus de temps pour relancer l’accord de paix bloqué depuis trois ans. Pour Riek Machar, il faut d’abord trouver un accord politique et que les armes se taisent.
Une prise de parole suivie par celle du gouvernement de Salva Kiir. « Nous en avons assez de Riek Machar, des dommages qu’il a causés aux Sud-Soudanais, a déclaré le ministre de l’Information. Nous n’accepterons pas qu’il participe à un gouvernement de transition ».
Deux déclarations qui ne sont pas de bons augures pour la suite. Et pourtant le gouvernement soudanais a annoncé qu’une nouvelle rencontre aurait lieu entre les deux belligérants lundi à Khartoum. Les leaders de la région poussent pour une reprise des négociations de paix. Mais dans ce climat de méfiance et d’hostilité, difficile d’imaginer une quelconque avancée.