La plénière du Comité national de suivi de l'accord a fait un état des lieux sans complaisance. « Le CNSA relève la non-tenue de la tripartite depuis le début de l’année, l’absence d’un consensus politique autour de la machine à voter, l’existence des 16% d’enrôlés sans empreinte digitale, le défaut de prise en compte des corrections des omissions et heureux contenus dans la liste des partis et regroupements politiques, la non-libération de certains prisonniers politiques d’opinion amnistiés, le règlement unilatéral de la question des cautions payées depuis 2015 pour les élections législatives provinciales », détaille Valentin Vangi, le porte-parole du CNSA.
Mais pour Valentin Vangi, le CNSA garde encore l'espoir de sauver le processus électoral et charge son président d'une mission : « En vue de permettre une compétition électorale apaisée, la plénière demande au président de rencontrer le chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des institutions pour une solution idoine avant le dépôt des candidatures ».
Le dépôt des candidatures commence dimanche par les provinciales. D'où les inquiétudes au sein de l'opinion concernant la régularité du processus qui doit mener aux élections du 23 décembre 2018.