« Ces deux militants – des responsables dans leurs villages – ont bravé le mot d’ordre des sécessionnistes qui faisaient planer la menace de mort sur quiconque prendrait part au défilé du 20 mai. Le 20 mai, c’est notre fête nationale. Et donc, pour avoir bravé ce mot d’ordre, ils en ont payé de leur vie. On les a retrouvés en face d’une église, les yeux bandés, avec des chevrotines dans le corps », a déclaré Issa Tchiroma Bakary.
Les séparatistes anglophones que le porte-parole du gouvernement accuse affirment au contraire que les deux militants du RDPC ont été tués par l’armée. « Absurde », selon Issa Tchiroma Bakary.
« Bien-sûr, ils ne peuvent que démentir. Comment voulez-vous que l’armée abatte devant une église deux personnes non armées ? Pour quelles raisons ? C’est complètement absurde. C’est incompréhensible », estime le porte-parole du gouvernement camerounais.