De présumées kamikazes, des jeunes filles, se sont mêlées aux gens qui fêtaient la fin du ramadan, l’Aïd el-Fitr. Elles se sont fait exploser, déclare à RFI Bashir Idris Garga, un responsable de la Nema, l’Agence nigériane de gestion des urgences.
Cette nouvelle attaque, à 88 kilomètres de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, illustre une énième fois la difficulté de prévenir et déjouer les attentats-suicides. Par ailleurs, la stratégie utilisée par les auteurs présumés de viser, en temps fractionné, des foules rassemblées est un défi lancé aux autorités nigérianes.
Cette tactique de guerre asymétrique est aussi un problème sécuritaire supplémentaire pour Abuja, surtout à quelques mois des élections générales et locales de 2019.