Les deux enlèvements ont eu lieu en l'espace de 72 heures, il y a quelques jours. Inquiet, le représentant de l'Association des enseignants du Cameroun, Tameh Valentine Nfon, s'est renseigné auprès des autorités de Buea. Il y a eu une demande de rançon, explique-t-il à RFI.
«Les gens ne peuvent pas continuer à vivre dans la peur !... » ajoute-t-il. Les autorités tentent d'assurer la sécurité mais des personnalités publiques ou fonctionnaires de l'Etat avaient déjà été ciblés par des enlèvements. « Il n'y a pas suffisamment de protection », conclut-il.
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