Noms, âges, adresses... Gipsy Bolongoyi, l'officier sanitaire de l'hygiène aux frontières, posté à l'aéroport de Mbandaka, note tout. « Nous faisons l'enregistrement des passagers qui partent et qui viennent pour prendre leur température du corps, déterminée à l'aide de ce thermomètre thermique. »
A l'entrée de la salle d'attente de l'aéroport comme au pied de l'avion, les passagers sont soumis à ce thermomètre. Et au cas où l'un des thermomètres indique plus de 37 degrés, Gipsy Bolongoyi sait ce qu'il lui reste à faire : « Nous appelons l'ambulance pour vous mettre en quarantaine. »
Depuis le 10 mai, date de l'installation de ce dispositif, aucun cas suspect n'a été déclaré à l'aéroport de Mbandaka. La plupart de passagers sont plutôt contents d'être soumis à ce dispositif.
Jean-Jacques vient d'arriver à Mbandaka et va y séjourner pendant deux semaines. « Le contrôle est très important, juge-t-il, pour éviter que la malade ne s'étende davantage et qu'elle ne puisse atteindre d'autres villes du pays. »
Entretemps, c'est quasiment à chaque atterrissage que débarquent personnel médical spécialisé et intrants de lutte contre Ebola.