Agathon Rwasa afirme que tout au long de la campagne il y a eu deux poids deux mesures. « A chaque fois, on a essayé d’empêcher les gens de venir à nos meetings. Les transporteurs ont été intimidés et on a constaté, parfois, des dérapages de la part de certains officiers de police ou d’autres administratifs qui semblent plutôt être à l‘oeuvre au service du pouvoir plutôt que d’être à l’œuvre au service de la population. C’est dommage », a-t-il précisé.
A six jours du référendum constitutionnel contesté qui devrait permettre au président Pierre Nkurunziza de rester au pouvoir jusqu'en 2034, vingt-six personnes ont été tuées et sept autres blessées dans l'attaque d’une colline de la commune de Buganda, au nord-ouest du pays. Une « barbarie », dénonce Agathon Rwasa.
« D’abord, nous sommes indignés par cette barbarie qu’on ne peut même pas qualifier, à l’heure actuelle, au XXIe siècle. Comment est-ce qu’on continue à vivre dans une société où la vie semble être insignifiante ? Tout ce que nous pouvons dire, nous pouvons juste témoigner notre sympathie aux familles éprouvées tout en demandant aux autorités compétentes de faire la lumière sur cette tragédie qui a endeuillé les populations à Buganda. »