Plusieurs mois après sa chute, Grace Mugabe n’en a pas fini avec la justice que ce soit dans son pays, ou en Afrique du Sud.
Le parti d’opposition Alliance démocratique et le lobby Afriforum veulent montrer que l’ex-première dame du Zimbabwe aurait dû être arrêtée et présentée devant la justice sud-africaine en août dernier pour avoir frappé la jeune Grabriella Engels.
Pour les plaignants, en décidant de lui octroyer l’immunité diplomatique, le ministère sud-africain des Affaires étrangères a pris une décision « inconstitutionnelle et contraire à la loi ». Les représentants du ministère affirment de leur côté que Grace Mugabe bénéficiait automatiquement de cette immunité, en vertu d’accords internationaux.
Le verdict pourrait déboucher sur un procès de Grace Mugabe dans cette affaire. C’est en tout cas ce qu’espère la mère de Gabriella Engels.
Celle-ci a rappelé que la famille Mugabe a essayé de payer pour que la plainte de sa fille soit retirée. « Mais la justice ne s’achète pas », a commenté la mère de la victime.